Logement, immigration et infrastructures : l’équilibre à trouver

Le Plan québécois des infrastructures 2025-2035 prévoit 164 G$ sur 10 ans. Mais 65 % de ce montant vise à réparer l’existant, alors que le déficit d’entretien est déjà estimé à 35 G$. L’inflation ronge les budgets, la dette grimpera à 226,5 G$ dès 2025-2026, et le ratio dette/PIB atteindra 44,8 % d’ici 2027.

🏗️ On veut bâtir, mais il manque de bras, de matériaux et de planification. Et surtout, personne ne construira pour laisser des logements vides.

👥 Pourtant, l’immigration est essentielle. Entre 2006 et 2023, la population canadienne est passée de 32,5 M à 40 M, avec 3,41 M de nouveaux ménages pour 3,46 M de logements construits. Globalement, l’offre a suivi…

À Montréal :

🧑‍🤝‍🧑 +242 000 ménages (2006 à 2021)

🏠 +336 000 logements = un surplus !

Mais à l’horizon 2100, les projections varient de 49 M à 100 M d’habitants, selon le scénario choisi. Pour rester dynamiques, nous devrons accueillir... mais aussi construire intelligemment.

👵 Le vrai défi ? Le vieillissement. Aujourd’hui, on compte 30

retraités pour 100 travailleurs. Sans immigration, ce chiffre grimpera à 60 d’ici 2071. Même avec 900 000 immigrants/an, on atteindrait 40. Pour maintenir le ratio actuel, il faudrait plus d’un million d’immigrants par année – irréaliste sans logements.

✅ Ce qu’il faut :

> Des infrastructures modernes

> Une immigration soutenue et bien intégrée

> Une production de logements abordables

> Un soutien ciblé aux ménages vulnérables

Et un arrimage intelligent avec nos secteurs clés : IA, énergie, métaux, agroalimentaire…

📌 Sans immigration, on stagne. Sans logements, on étouffe. Il faut les deux, ensemble.

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