La pénurie de logements est-elle exagérée?

Selon BMO, le Canada n’a pas souffert d’une sous-construction chronique au fil des décennies. Le vrai choc ? Une croissance démographique post-pandémie mal anticipée.

Un article de Gabriel Fortin dans Les Affaires abonde dans le même sens : entre 2006 et 2023, 3,41 millions de nouveaux ménages privés se sont formés, tandis que l’industrie a livré un peu plus de 3,46 millions de logements, un excédent qui montre que, globalement, l’offre résidentielle a suivi la demande.

➡️ Pour revenir aux ratios de 2016 (personnes/logement), seulement 600 000 nouvelles unités seraient nécessaires — bien loin des "millions" promises par les politiciens.

Construire des condos à la pelle ? Pas la solution.

Même avec des taux d’inoccupation en hausse à Toronto et ailleurs, les loyers restent élevés. Ce n’est pas la quantité mais le type de logement qui manque : des maisons unifamiliales bien situées, entre autres.🏡

💸 En plus, les subventions publiques ont parfois soutenu des projets inefficaces…

Résultat : hausse des coûts de construction à cause de la pression sur les matériaux et la main-d'œuvre.

Conclusion : Le problème ne serait pas une pénurie générale, mais une mauvaise lecture du besoin réel de la population.

Source : Banque centrale du Canada
Source : Réseau Québécois des OSBL d'habitation
Source : BMO

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